Dans de nombreux pays d’Amérique latine, l’autoconstruction est une nécessité économique pour une grande partie de la population. Au Brésil, Mexique, ou le Pérou, une grande partie de la population vit dans des zones urbaines informelles (connues sous divers noms comme favelas, villas miseria, ou barrios). Ces quartiers sont souvent construits sans permis et sans l’intervention d’ingénieurs ou d’architectes, ce qui entraîne des conditions de vie précaires. Cette forme d’autoconstruction est souvent non réglementée et ne respecte pas toujours les normes de sécurité d’hygiène, de confort et de sécurité.
AU BRESIL
Le programme d’habitat social « Minha Casa, Minha Vida » qui consiste à offrir un logement aux plus démunis en échange d’une somme modique a été mis en place. Il permet d’aider à réguler et financer la construction de logements pour les familles à faible revenu, dans un effort pour améliorer les conditions de vie.